20 juin 2014

Témoignage à l'ONU

Déclaration de UN Watch
Examen Périodique Universel - Vanuatu
26ème Session du Conseil des Droits de l'Homme
  20 juin 2014

Rendu par Mme Aurélie Casahoursat



Merci, M. Le Président.

Ayant eu l’expérience unique de vivre au Vanuatu, c’est un privilège pour moi de parler aujourd’hui au nom d’UN Watch.

Je ne sais pas combien des personnes présentes ici aujourd’hui se sont déjà rendues dans cet archipel de l’Océan Pacifique, mais je peux vous dire que ce pays ressemble à un paradis sur Terre : il est doté de plages magnifiques sur lesquelles sont parfois visibles une forte activité volcanique, mais aussi d’une immense richesse culturelle qu’il a su préserver.

Concernant le rapport que nous avons sous les yeux aujourd’hui, nous reconnaissons l’engagement du Vanuatu pour apporter des améliorations dans le domaine de la violence à l’égard des femmes.

En effet, selon une étude menée par le Centre des femmes de Vanuatu, il s’avère que 60 % des femmes ont subi, au cours de leur existence, des violences physiques ou sexuelles infligées par leur époux ou partenaire.
De plus, l’étude montre qu’une femme sur quatre subit des violences physiques de la part de personnes autres que son partenaire. Elle montre aussi qu’une femme sur trois a été victime d’agressions sexuelles avant ses 15 ans et de violences sexuelles après ses 15 ans.

Aussi, nous apprécions que le Vanuatu se soit engagé lors de son examenàtravailler sur ce problème. En effet, il semble que Vanuatu prenne actuellement les mesures voulues pour renforcer ses institutions, notamment son système judiciaire, et pour lutter contre la violence sexiste dans le cadre des efforts faits, à l’échelle nationale, pour mettre fin à la violence.

Si ces améliorations sont effectives, qu’un plus grand respect et l’égalité sont accordés aux femmes, et que les droits humains fondamentaux sont respectés, on pourra alors dire que le Vanuatu est vraiment devenu un paradis sur Terre. 

Comme on dit en bislama, la langue du Vanuatu “tankyu tumas” : Merci, M. le président.

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